Définition de BAUBI, IE

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DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : é-bô-bi, bie

DÉFINITIONS

1
Sémantique : Terme très familier. Interdit, surpris, au point de bégayer.
Je suis toute ébaubie et je tombe des nues
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Tart. V, 5
Ils seront très bien ébaubis Quand ils nous verront partis
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Bourg. gent. Ballet des nations.
Je suis émerveillée, Toute ébaubie et toute consolée
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Enfant prod. V, 7
Or, diamants, émeraudes, rubis, Tout disparaît à ses yeux ébaubis
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Bégueule.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
S'il savoit ce meschief, mout [il] seroit esbaubis
dans Berte, XX
Et mout en fu de cuer dolente et esbaubie
dans ib. LXXII
2
XIVe s.
Charles touz ababis....
dans Girart de Ross. V. 3963
Bertran estoit montez, poures fut ses roncins, Nulz homs ne l'achetast quatre florins petis ; Il en estoit honteux et forment esbaubis
dans Guesclin. V. 325

ÉTYMOLOGIE

1
Picard, ébeubi ; Berry, abaubis ; de es- préfixe, et le latin balbus, bègue : proprement, rendu bègue, étonné.

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